
Je me précipitais dans la cuisine, quand je l'aperçus soudainement: elle était là, répandant cette délicieuse odeur, le sucre lui dégoulinant dessus. Je m'essuyais de la bouche, honteuse. Je n'y avais pas le droit... Mais mes jambes se mirent à avancer: je ne pouvais plus reculer! J'avais besoin de la goûter.J'aurais pu revenir sur mes pas et attendre le soir, mais ma langue se mit à frétiller. Je pris un couteau et découpais. Une douce odeur de pommes me chatouillais le nez. Soudain, le feu envahit mon corps. Je venais d'enfourner une part de la tarte dans ma bouche et le délicat goût sucré du caramel avait envahi ma gorge. La patte moelleuse s'accrocha à mon palais avant de se laisser glisser dans ma gorge.
-"Déborah"!
C'était terminé. J'avais touché à la tarte, ma mère m'avait surprise et la sanction allait tomber...
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